15.12.07

L'Etoile



Oh étoile
Toi qui danse
Et scintille
Dans la nuit
Seule
Ton regard
Caresse mon âme
De sa lumière
Tu parles à mon coeur
Avec ses jeux de couleurs
Tu viens me chercher
Tu m'attends
Tu peux me toucher
Tu m'éprends
Ta visite est espoir
Dans le néant d'un soir
Guide pour mes soupirs
Ta présence est un sourire
Esquissé sur le visage de la nuit
Cette beauté tu la tiens de ton père
Dont la maison se nomme univers
Dont les enfants savent le nom
Tu es un signe de son oeuvre
Tu viens apporter la preuve
Nous saurons tous cela bientôt
En attendant le véritable cadeau
Présent pour les générations
Tu es le héraut de la délégation
Mais ton char suis sa course
A demain si tu es de l'ourse
Adieu si tu es un messager
Ta parole a été délivré
Je peux enfin m'évader


14.12.07

A l'aube



Bonne nuit à tous
Qui vivez sous le toit du monde
Un jour votre réveil sera heureux
Accueilli par un soleil éternel
Qui illuminera votre passion
Dans un jardin de sainteté
Aux essences pures
Où chaque fruit
Sera le fruit de l'Amour
Où chaque fleur
Aura le parfum de la Vie

30.11.07

La libératrice



Toi le vampire du chateau
Ton empire tue les oiseaux
Endormis couchés dans l'herbe
A l'aurore les orants sont sans verbe
Prisonnières dans ton domaine
Ces familles que tu domines
Du haut de ta haine autaine
Qui descend de la colline
Ton armure géante
Visitée par des morts
A l'allure pédante
Dans l'immonde décors
D'un palais blanc de peur
Un caillou dans le coeur
Le froid de ta terreur
Est le toit de ton erreur
Mais la pluie de chaleur
Détruira ta demeure
Ouvrant toutes les portes
Au bonheur qui m'escorte




25.11.07

Brumes et lumiere



Il est venu le temps des tempêtes
Le temps du savoir douloureux
Des couleurs invisibles et des bruits insondables
Elle arrive, elle arrive, la mort dans les yeux
Mi-humaine,et Mi-diable
La maîtresse des peureux
Et ses caisses remplies, de bonheur a revendre
"Bienvenu, dans l'illusion de prendre
Tu seras satisfait de ton corps
Satisfait de tes choix
Tu seras comblé de gibiers et de proies
Une armée te protègera,
on t'appelera "Le Roi""

J'ai éteint ma vision
Egorgé ma faim
J'ai déclaré ma fusion
avec ce Feu dont je suis plein
Et répondu, et au serpent, et a sa pomme
"Par cet air qui chuchote a mon coeur
Par le nom des noms, par le blanc des lumières
Par le sens de mon regard, le jour où on m'embaume
Par l'esclave, et le seigneur
Par le fils et le père
J'ai vendu mon âge
A la gardienne de la Porte
Et embrassé ses mains
Pour revenir a l'océan
Effacer les mirages
Que mon souffle les emporte
Et enflamme ses reins
Pour écraser le néant
Vas, tu seras obéie et suivie
Par des hordes de chiens
Tu sauras détruire ma patrie
Ma demeure et mon rien
Tu pourras déplacer le soleil
Mais jamais je ne metterai fin à ma veille
Et mes frères renaîteront comme le miel des abeilles
Sans fin,
Comme ce qui aime et s'émerveille"

19.11.07

Cycle



Je suis comme l'eau sur la terre
Je suis le cours de ma rivière
Dans mes méandres
L'orgueilleux se fatigue
L'impatient se perd
S'échouent sur les rives
Ils ne verront pas la mer
Les affluents m'abreuvent
Pour que je sois fleuve
Alors qu'il pleuve!
Dans l'océan je plonge
Pour monter à la source
Dans ce circuit encore
Combien de courses?


Amen



Soit le surveillant de ton âme
Car chacun devra l'être
Garde le silence
Telle une porte bien scellée
Ta bouche cache un trésor secret

La lumière de ton âme

La lumière de ton âme

Amen


L'accueil



Bienvenu
Dans cette journée sans fin
Courant derrière son soir
Constamment au matin
Qui peut l'apprécier
Tant qu'il est humain

Bienvenu
Dans cette journée sans hier ni lendemain
Dans cette paume gigantesque
Qui englobe tous destins

Bienvenu
A l'horizon il n'y a plus de ligne
Dans l'océan du ciel plus de signe
L'enfant dort sous le regard des étoiles
Dans ses rêves les mystères se dévoilent

Bienvenu
Au pèlerin absolu
En quête de son pain
Partout la vie c'est moi
Tu es ici chez toi






Tout et Tu


Tout est cercle dans le cercle de nos yeux
Tout est vide dans le creux de nos corps
Tout est autre dans les frontières de nos sens.

Tout est rien dans la chaleur de nos âmes
Tout est bien dans la sagesse de nos parcelles
Tout est un dans le language de notre Amour

Tu es jeune,vivant, mais mort et vieux
Tu es libre, de t'abriter sous ta peau, ou de voler dehors
Tu es chien quand tu mords, et divin quand tu danses

Tu es la fumée la mèche et la flamme
Tu es l'éphémère, et tu es l'éternel
Tu es la prison, ou le voyage sans retour

Vis sur la tangence des deux sphères
En attendant la naissance
Habites sous le toi de la pénitence
Et cours toujours plus vite que ta chair

En Toi l'univers.

Ô Frère


Tu sais, mon frère
Tu m'entends sans paroles
Et tu connais les fruits de mes yeux

Du même utérus, de la même mère
Tantot tu es mon fleuve, tantot je suis ton sol
Quand la nuit te torture, je gémis, et s'allume mon feu

La fin, la naissance, je la vois, ses hélices de lumière
Et je pleure, je pleure, et je pleure sans cesse, le retard de l'envole
Tu me diras:"Patience, tu es là pour y être, ne te soucies point de leurs jeux"

Mais, mon frère,
Les fouets de l'Amour me réjouissent et meurtrissent
mon corps, me pétrissent hors du temps
Et j'entends, les tambours de l'Archange
Je vois nos corps, sous ses pieds,vendange

Mes yeux sont autres que mes yeux
Mes oreilles sont autres que mes oreilles
Ma douleur est sans remède
Mais, promesse
Je veille.

18.11.07

La veille



Nous nous cherchons
Nous nous trouvons
Prie en ces temps
Où les malheurs sont des épreuves pour les justes
Afin de séparer le fertile du stérile
En une génération les signes se succèdent
Annonçant l'Heure qu'ils attendent
Ne vous égarez point
En formulant des paroles préalables
Les mots vous viendront
Et vous saurez quoi dire lors du rendez-vous
Quand à ceux qui regarderaient leurs pieds
Ils ne verront pas la faux et son couperet
Ils ne sauront pas même qui a tranché
Alors vers le ciel regardez
En tous temps en tous lieux recherchez
Quand il viendra vous le reconnaitrez





29.10.07

Shounyah.


Avant le premier départ
Il n'y a point de retour
Le Tout est déjà
Et nos choix
Que des vagues
Sur Son lac sans contour

Un rappel
Pour le coeur des mortels
Aux consciences qui prennent la forme du conscient.
Quand le moule se brisera
Un vent de néant vous balaiera
Et celui qui joue au médecin
Sera le patient
Sans remède ni répit
Mais le fou d'aujourd'hui
Avant que la tasse se casse
Comme le thé, se libère
Avant l'été
Comme l'eau, revient à la terre.


28.10.07

Aleph




La vérité prononce chacune de tes gouttes
Y goutent même ceux qui doute
Un chemin et tant de route
Une source pour tous tes fleuves
Qu'il pleuvent s'ils veulent des preuves
Le feu sur leur eau sera l'épreuve
Qu'ils s'émeuvent à ces mots
A défaut qu'ils pleurent
D'un peu de ton Océan
Et sang de ton cœur
L'heure nous attend
Tenté par un leurre
On accouche du Moi
Pour que l'âme meurt
Mais où il n'y a que Toi
L'abeille se voit dans une fleur






21.10.07

Papyrus



A l'oeil de qui voit par ses yeux
Se dérobe la lumière
Et ne touche Dieu
que l'offrant sa peau
au seuil de sa prière

Ne peut être multiple
Ce qui est sans frontières
Et ne naissent les limites
Que du sein, de nos consciences meurtrières.

Ma quête est la science
du lien
Mon chemin mène
jusqu'à la porte du Rien.

"Et tu tournes sans fin"

Mon mouvement est l'ombre de Sa lune
Sur la jungle des formes
Et les formes, des dunes
Qui m'endorment
Mais, la rencontre s'approche
Les formes se dissipent
Et un feu sans fumée embrasent mes trippes

"A quoi tu t'agrippes?"

Au rythme de Son coeur
auquel danse le mien
A la folie des anciens
De ceux qui vivent sans peur
A l'Amour sans sens.
L'objet de ma science.
A l'Amour.
ma sagesse, ma démence.

12.10.07

Shiva



Dans les veines bout le magma
Sève, fleuve ou plasma
C'est l'arbre de vie
Ne l'oublie pas
*
Le souffle anime la rosée et la terre
L'amour brule dans la chaudière
Charbon et diamants
Soleils des nuits
Les électrons
Derviches tourneurs
Fuient le sommeil
*
Transe en danse
Transcendance


Fission. Fusion. Passion


Si tu vis par les mots
Tu vis pour les mots
Ton mouvement devient plat
Tu passes de l'ici au là
Recherche vaine, d'un centre extérieur
En toi la fontaine et nul part ailleurs

Tes racines sont de terre
Et une terre sur tes branches
Tu inspires l'atmosphère
A la sphère de tes hanches
La perche est pesante, mais d'une infinie hauteur
Lacérante est l'attente, qui caresse la douleur

Ma blessure, le temps,
ma consciance de mon jeu
Mais l'ami de mon coeur
a épluché l'instant
je suis Il
Et il est Je.

11.10.07

Lotus



Sur ton visage
Roulent les larmes
Qui arrosent ton sourire
Il nous a pardonné

Matin et soir
Ces deux bras
Etreignent
La terre féconde
Caressant l'enfant
Protégé du ventre

Quant à la naissance
Elle viendra à temps
Délivrer Adam
De l'inconscience


5.9.07

Hydro - gènes


Je suis content je suis content
Les bonnes choses reviennent
Les osmoses deviennent
Nos passeport pour l'océan
Nos parcelles conviennent
De danser sur le Néant
De la musique du géant
Que nos tambours contiennent
Et transforment sans peine
La silhouette de nos mouvements
Qui ondule au son de cette flamme
Libérant l'eau de nos âmes


31.8.07

Etranger



Bientôt
Nous dirons nos adieux au temps
Autant à Dieu de saluts
Etre humain je le sais
Parfois je l'oublie
Suis je bête?
Etrange
Je suis être ange


27.8.07

Savoir être



On a beau avoir
Tant d'amour
Tant d'amis
A la mort
Tout revient
A la vie

Un cercle te parcours
A l'instar de la nuit et du jour
A l'instant ou tu meurs
Tu nais ailleurs

De ce sort
Sort
Sort
De dehors

Hors de moi
Tu es toi
Hors de moi
Tu es corps
Hors de moi
tu es trois
Hors de moi
Tu es mort


Kaf Noun


Beaucoup décrivent, dérivent, écrivent
Beaucoup de fleuves unissent des rives.
Mais quand ma main devient le sot
Qui cherche au fond, et remonte l'eau
De Ta lumière.....

La nuit s'est écrasée
Mon coeur s'est embrasé
Et l'univers s'est rempli
Tu es devenu ma seule patrie.

Kaf Noun.
Tu, seul, es
Le secret, dans la sève de mon sang
Le regret.Quel regret?
Ni après.Ni avant.

25.8.07

Plume



On partage notre silence
Sentiment si dense
Vide d'évidence
Notre récit est pitance

Vous êtes les bienvenus
Conviés au festin
Confiés au destin
Comblés au combien

Ce que l'âme veux transmettre
Le corps ne peut le donner
Sans le façonner en mots
Le réduire en pensées

Lis donc dans l'écrit
Vis donc en l'esprit
Sois son livre
Poisson ivre
Du firmament



En toi



Voici la liste
Ventre
Centre
Entre
Antre
Voilà ta piste

Tout le reste n'est que trop
Ne suis que son "je"
Ne fuis que ton "jeu"
Ce moi qui te nuis
Ta course est depuis
La source de ce puits
De lui
Reluis


24.8.07

Mue



Croyez vous qu'il n'y a que cette vie?
En fait la mort n'est qu'une maladie
Une naissance invisible qui assagie
Un diamant sur une bague qu'elle serti
Pensez vous ne vivre qu'une fois
Vous n'êtes rien
Mais au fait vous êtes quoi?
Vous savez juste que vous êtes
Lorsque vous êtes là
Est-on condamnés à disparaitre?
Savez vous donc où l'on va?
Quand on se dépouille de son corps
Se réveille de son comas
Nous sommes pour ce monde mort
Allez vous croire en ces mots là?
L'âme revêt bien des costumes
Chacun ses pouvoirs
Chacun son vouloir
Nue après sa mue
Porte sa peau posthume




23.8.07


نحوكَ أمشي
نحو المجهول الرائع
أحمل نعشي
بعضاً من حلمٍ ضائع
حبَُّك جذري

حبُّ المعلوم الأوحد
أخلع عمري
أبني من جلدي معبد

ليليَ عشقُ و يدٌ تسألني عن إسمي
كلِّمني قالت يا ولَدي
إنِّي المخلوق بلا رسمِ
من بعضِكَ لا أنشدُ بعضاً
إلّا رؤياك أيا كلِّي
ناسوتي قيدٌ يخنقني
لكنَّك تزهرُ من غلِّي
لن يخرجَ من ليلي الأكحل
إلّا إ شراقٌ و تجلِّي

حرِّيتي


و جاوبت النداء لأنَّ قلبي
على حبٍّ لغيرك مااستقرَّ

أحلتَ الشَّكَّ في لبِّي اشتياقا
لكُنْهِ وجهكَ، والحقِّ المعرَّى

من الأسماء،جاءت تعترينا
فتمكر مكرها خيراً و شرَّا

21.8.07

Trois dans chaque Un


Posséder l'éternel,
L'englober par notre être
Notre quête
Qu'on le sache ou pas...
Notre quête
Perdre l'écume pour gagner l'océan
Remonter vers la source
Notre perte
Qu'on le veuille ou pas...
Notre perte
Et la seule vérité
Notre obscure clareté
Car le noir,et lui seul
Indique la blancheur
Et la lumière ,elle seule
Définit notre erreur
La chose qui d'essence, s'oppose
N'est chose,mais qu'une phrase morose
Dans le livre de la peur
Quel ouvrage d'illusion!
Quelle profonde corrosion!
Nous sommes libres
Comme le sang dans nos veines
A la quête de ce coeur
Qui écrase nos formes
Et guéris nos douleurs.
En attente, dis ma langue
Incapable de parler
Contenir la chaleur
Sous tes ongles, trébuchent les étoiles
Alors fermes les yeux
Ta parure ne trompe que toi-même
Déchires tous les voiles
Tu es nu sous les cieux
Sous ta peau,brillent les gemmes.
Tous nos jeux de nons et de noms
Nous tuent et ne sont que reflet du fond
Sur la peau sans paix
De nos corps moribonds
Oui n'est pas un mot
Et l'amour n'a pas de son.

Arrivé


Séparé de tes yeux
j'acceuille sur mes lèvres, le sel de tes larmes
Et caresse le souvenir de ta face.
Eloigné de tes cieux
je plane sur la terre, sans fumée sans armes
Et pleure des mots sur les pages de tes traces.
Es-tu autre que moi?
Et que suis-je sans toi?
Une couronne sans roi
Une masse sans poids.
Zéro de tout ce qui compte
Infini de tout ce qui est
Sommet de tout ce qui monte
Vérité de mes vérités.
Vers toi, j'avance
De toi, je m'approche
Et qu'ils pèsent leurs panses
Qu'ils creusent leurs poches
De ta lumière ils se privent
moi, je me moque de ce pont
Et ne vois que ta rive.

20.8.07

L'attente



A t'attendre je me résigne
En cette existence qui trépigne

Au départ je renonce
Avant ton mot de semonce

Tu seras le roi qui m'achève
D'un seul mouvement de tes lèvres

Tu seras le bien qui m'emporte
De l'envol l'oiseau qui m'escorte

J'attends amoureux l'heure de ton signal
Dans l'absence et le silence qui me font si mal

Aucun plaisir ne me contente
L'âme à l'abandon tout comme sa tente




Hors de toi



Pellicule de cellule
Traversée par tant d'ondes
Je vibre fébrile
Aux cris de ce monde

Qu'ai je fait pour mériter cela?

Tympan de l'humanité
Nerf conscient du vivant
Âme ballotée
Dans cette violente tempête

Tu as voulu être!



19.8.07

Jeu du vous


Et vous allez, somnolants
Vers la même guillotine
Est-ce l'odeur du sang
Qui attire, vers le sol, vos échines?

Encastrés dans la faim
Dans l'herbe qui s'écrase sous vos dents
Il ne peut être plein
L'être vide des lettres
Avare de son sang.

Je ne pourrai m'habiller de vos soies
Je ne pourrai émettre vos bruits sans voix
Mon chant ruisselle sur la terre
Comme le sang sur la croix
Et je vois.
Sans Moi.

18.8.07

Signes de vie



Ecris

Chaque jour qui passe
Comme une page qui s'est tournée
Au rythme du souffle de l'être inspiré

Ecris

Du fond de ton coeur
Du bout de tes lèvres
Du creux de ta main
Des sommets de l'esprit

Ecris

De tous tes calames signes et signifie
Du fruit de la vigne que tu cultives vivifie

Ecris

Ton histoire par la plante de tes pieds
L'existence est ton livre
Chemine avec liberté

Ecris

Du pinceau de ton corps
Sur le papier de cette vie
De la couleur de ton âme
Encre le manuscrit

Rédige

Vide ton encrier des vertiges
Erige des sentiers ton vestige est entier



17.8.07

Qui est où je suis...



Que peux t on faire hors lui si ce n'est lui

En lui même, même hors de la vie

Fruit qui a poussé, muri et pourri

Je ne suis rien... ce que je suis est un mystère

Les atomes, le souffle et l'âme dont je me sert

Attirés par son amour retenus par sa matière

Perdus dans un corps à l'étroit sur cette terre

Par mes vers... uni à son univers


15.8.07

Gens du Livre


Lis
Dans le livre de toi-même
Sur tes lignes s'étale l'univers.
Lis
Au nom de la main qui te sème
Et qu'importe la langue de tes vers?
Lis,
Par les yeux de ton coeur
Celui qui aime, celui qui pleure.
Lis,
Sans doute, sans peur
Et déclenche dans ton âme, la torpeur.
Lis.
Que ta science, soit lumière.
Que la paix de ton âme, précède ta prière.
Lis.
Et tu sortiras de l'argile
Pour revenir dans le feu.




14.8.07

Rien


Arraché à ma terre
Dépouillé de ce vent qui fait couler mon sang
Puni, par l'absence de ma mer
Par la peur.
Envahi par la mort.
Brisé par la douleur.
En silence, avances.

Emietté par l'Amour
Insaisi par les Hommes
Baptisé à Tripoli
Et crucifié à Rome.
Séparé de Dieu
Haï par les démons
En silence, avances.

Tout ce qui t'a fait
T'a, t'est.
En paix,sèmes le verbe.
En paix, deviens herbe.
Et pousses sur les flancs du néant.
Sur le creux de la vague
Qui noie le géant.
Tu es plus grand.
Il est plus grand.
Gardes l'Invisible devant tes yeux.
Et avances, en silence.

31.7.07

La lutte des luths


Le blé reste blé quand le feu tombe du ciel
Mais l'herbe ne pousse pas sous les bottes de l'injuste
Notre sang est doux, alchimie du miel
Notre chair abrite l'univers
Et nos plumes sont robustes.

Que viennent les tempêtes
Qu'il s'étale, ce cancer qui nous ronge les têtes
Nous serons. Au-delà de nos corps.
Nous aurons.Au-delà de la mort.
Les rêves de chacun
Chanterons à l'honneur des prophètes.
Des Jesus morts ou vivants.D'un Christ.
De mille Mahomet et d'une seule Lumière.
D'une seule montée et d'un million de pistes.
Le chant titubant d'une sincère prière.

Sans connaître la mort, la vie semble blanche
Une fois visitée, celle-ci devient rouge
Une fois vaincue, la mort devient verte
Sur le noir de nos rythmes, les anges se déhanchent.

Venons, revenons, devenons,
Une chaleur de la terre
Les larmes d'une pierre.
Forgeons-nous dans le fer de l'Amour
Et des nobles seins de nos mères
Jaillira la victoire, le suicide des vautours.

29.7.07

Kalima



Nous ne sommes que du vent
Portés par le vent
Sur une aile du mouvement
Illusion de l'avant.
Quand une brise se lance
Et nous rends contre-sens
Nous dansons sur des airs
D'une fausse existence.
Trahissant tout l'Amour
Qui faconne nos contours
Sacrifiant notre chair
Sur l'autel des vautours.
Satan n'est que Moi.
Me murmurant que Je suis.
Mais nous ne sommes que du vent.
Et la vie, un soleil se levant.


8.7.07

De ce qui est


Seul, face à la gravité
La face voilée par le poids de mon corps
Dans l'ombre de moi-même
J'avance, hésitant, puis le temps....

Je ne suis, et n'est point ce qui naît
Mon nom n'en est qu'un
Un collier sur la nuque d'un chien
Une parcelle d'un rien.

Habité par la tombe et la main du vizir
Déchiré par le ciel et la terre du désir
Méprisant le devoir, et fuyant le plaisir
Habité par amour, du vouloir d'accomplir.

Blessure sur le front d'un semblant de vivant
Il est autre que le mien, le sang qui danse sur le vent.
Mais Toi, coeur de ce qui est, je suis dans Ton coeur
C'est seulement par Toi que je suis
C'est seulement pour Toi que je suis.


20.6.07

Souffle d'âme


Nous ne sommes que par sa parole
Il nous a imaginé
Il nous a prononcé
Il nous a créé
Il nous raconte
...
Tu n'est qu'un mot
Recherches en le sens
L'homme est le signe
Dieu son essence
Tu est une histoire
Qui commence et fini
Dans la bouche de celui qui la conte
Dans la main de celui qui l'écrit
...
De la première à la dernière lettre
Celui qui allume
Celui qui éteint
Vie de la matière
De l'atome à l'univers


25.5.07

Vent d'amour



Les âmes qui sur l'onde voguent
A la voile du coeur
L'ombre d'un instant
Allument le soleil du bonheur


11.4.07

Paroles des cieux



Est-ce-que le chant de l'oiseau sonne faux?
Te conduit il derrière le rideau?
A qui s'adresse-t-il?

Gloire à l'éternité
Seul récipient qui me contient
Gloire à la vie
Seule réalité qui me suis

Air de musique
Poumon du monde
Bulle d'âme
Pleine du souffle d'amour
En rien nous ne sommes finis
...


5.4.07

Pâques


Quand la nuit tombe, le soleil reste là
C'est ma vue qui se perds dans le noir
Lequel de nous deux serai-je à la fin?
Ou ne serai-je qu'une blessure, un dilemne de l'histoire?

Racontes moi, Toi qui montes sur la croix
A chaque fois que l'espoir se meurt dans moi
Tu es Fils de l'amour sans substance
Tu es Père dans l'amour de l'essence
Esprit Saint, sans mort, sans naissance.
Enivré de Ton sang, je trébuche dans la nuit
Rassasié de Ton corps, je sais qui je suis.

Et Toi Marie, utérus de l'amour.
Océan créateur.
Mère de toutes les mères.
Du départ sans retour.

Reviens dans mes rêves, la sagesse.
Jésus je t'appelle par delà des années.
Reviens sur mon corps, la caresse.
Et détourne mon regard de leurs routes damnées.


4.4.07

Alpha et Oméga


Mon corps n'est pas mon corps

Je suis éveillé quand il dort

Traversant la vie avec lui

Comme l'arbre, l'oiseau, la fourmi

On entre, on sort

Du vagin pour marcher à la mort

Fruit de l'infini

On s'aime, on sème, on s'unifie

On multiplie, s'humilie et se purifie

Avant de naitre plus ici



28.3.07

Tempête de néant


Fatigué du béton qui viole mon regard
Fatigué des questions qui me guident et m'égarent.
Fatigué des blessures que je porte sous ma peau
Fatigué des amours troués comme un sot
Fatigué de faire, fatigué des mots.

La lumière me trompe et la nuit me déchire
Les gens pensent à moi et je ne pense qu'à partir
Il est faux mon sourire,il est laid mon sourire.

Pleurez, recommencez à pleurer sans comprendre
Je suis là pour donner et non pas pour prendre.
Il est faux mon sourire, il est laid mon sourire.

Fatigué d'être faible, fatigué d'être fort
Fatigué de crier dans les oreilles de la mort
Elle est sourde cette vie
Trop bavard, je suis.

A deux mains, je m'agrippe à demain
Démuni de tout sens, démon....dément
Fatigué de ce futur qui blesse mon présent.

Tu veux que mes caisses se remplissent?
Oui, je peux être riche.
Je sais comment faire, il suffit de pourrir
Il suffit que j'ordonne à mon coeur de mourir.
Et mes poches seront pleines à t'en faire rougir.

Même si toi tu le crois, tu le trouves beau sans mentir...

IL EST FAUX MON SOURIRE, IL EST LAID MON SOURIRE.


25.3.07

Lettre à une inconnue


Sans doute il est dit que la lumière jaillira,
Au-delà du futur,du présent,du passé
Sans doute, de mon coeur, tout doute partira
Mais déjà l'avenir de ce vase est cassé.
Qu'en est-il du trajet quand le là est ici?
Comment dire "un rocher" quand la pierre s'adoucit?
Quand ton coeur et le mien se dispersent en morceaux
Et reviennent se poser sur notre chair roussie.
Je t'aime à chaque soleil qui se lève,
Sur un poète à Bagdad.
Je t'aime à chaque rose qui sourit,
A un fou à Tripoli.
Ton amour assassin m'a refait,m'a redit.

Mon amour et le tien ne sont que des fleurs d'oranger,
Arrêtons de parler, arrêtons d'observer,
Arrêtons de dormir, arrêtons de manger
Dansons sur le vent dans les champs de verdure
Remplissons l'atmosphère des chants de nos blessures.
Ensemble nous serons, un fruit sans noyau
Guérissant de l'usure.

Je t'aime mais tu n'as pas de nom
Je t'aime mais tu n'as pas de son
Alors viens, que je t'écrive
Par les gouttes de ma sève
"Une couleur" dans mes rêves.


22.3.07

Généalogie


Prisonnier de l'être
Ma vie n'est elle que matière ?
Ma voie n'est elle que
Mouvements d'air ?
Mon sang n'est il pas la sève
Dans la rivière de tous corps
Le flux de toutes énergies ?
Pompe coeur ! Pompe !
Mais jamais ne meurt
Car de l'artisan le plus beau
Créateur de Tout
Du ciel et de la terre
L'univers est ta louange
Vibrant vivant pour toujours
Chacune de mes larmes est pour toi
Elles portent une mer d'amour
De laquelle poussent milles fleurs
Mes pieds s'arrimeront à la terre
De mes bras pousseront des fruits
Pour toutes les âmes de celle-ci
De ma bouche coulera une source
Limpide comme le miroir d'un diamant
Le remède à tous les maux à la soif de l'amant
Sur ma chevelure j'accueillerai les oiseaux
Afin qu'il chantent et te remercient
Dans mon ombre se reposera le rêveur
Assoupi au réveil Homme accompli


21.3.07

Un rouge à Tripoli


La foule me conforte dans ma solitude
Se disperse dans mes veines
Comme le sang de mon verre.
Je t'ai repeinte en rouge
Immonde créature de ma quête vaine
J'ai rempli tes vides par des mots incertains
Par le vide paisible de mon âme sereine
Volatire vérité, étincelle de mes yeux
Anonyme rebéllion d'une tempête de passion

Comment vivre avec Elle?
Mais que vivre sans Elle?
Je trébuche sur la terre
Ma demeure est le feu
Mon refuge est le ciel
Tripoli, le départ le retounr éternel
De la terre tu m'acquittes
Des chaînes du charnel
Tu tisses une prière, un nouveau Testament
Devenue le poème, l'amour et l'amant


Un rappel à Prague




Dans la tristesse se ressemblent les langues
Dans les coeurs éclairés s'affrontent aux échecs
Les mémoires de nos plaies
Et se moquent de la perte
Et se moquent du vainceur
Perdu jusqu'au fond de mon être
Je me suis resaisi et touché
Dans ma chute le fond de Ta lettre.

Enceinte est ma terre
De millions de nuages
Des myriades de nuits
Se faufilent, et l'âge
De mon âme s'évanouit
Dans l'amour d'un sage.
Comme la terre est sphère
Si je pars vers le sens
Toutes les droites se courbent
Alors tournes dans ta danse
Et remplis l'univers
Par la plainte éternelle de ta chaire éphémère.


25.2.07

Réflection


Mon toit n'est qu'un bleu
Miroitant les méduses
Qui nagent dans le ciel
Telles d'immenses nuages

13.2.07

Trait d'union


Marchant sur une pierre

A la lumière des vents

Une présence d'esprit

Est saisie par l'Absent

A l'avant d'une prière

Sur la lisière du levant

A la source d'une rivière

Sur les lèvres de l'Amant


Le chemin


Le vent souffle dans le vent
Et se lèvent les mots.

Inconnus artisans de ma perdition.

Ma faiblesse ?
Et qui suis-je pour être faible ou fort ?

Instruments de ce temps
Pourri comme le rire
D’un édenté, aveugle du coeur.

Je m’effrite entre mes doigts
Et en pleure de paix.

Tourments d’indifférence
Qui me vident de mes sens
Et nourrissent ma démence.

Rions nerveusement de l’absurde
Habitant nos mouvements et nos choix.

Et marchons, marchons
Avec la seule conviction

De marcher vers l’ailleurs…..