31.8.07

Etranger



Bientôt
Nous dirons nos adieux au temps
Autant à Dieu de saluts
Etre humain je le sais
Parfois je l'oublie
Suis je bête?
Etrange
Je suis être ange


27.8.07

Savoir être



On a beau avoir
Tant d'amour
Tant d'amis
A la mort
Tout revient
A la vie

Un cercle te parcours
A l'instar de la nuit et du jour
A l'instant ou tu meurs
Tu nais ailleurs

De ce sort
Sort
Sort
De dehors

Hors de moi
Tu es toi
Hors de moi
Tu es corps
Hors de moi
tu es trois
Hors de moi
Tu es mort


Kaf Noun


Beaucoup décrivent, dérivent, écrivent
Beaucoup de fleuves unissent des rives.
Mais quand ma main devient le sot
Qui cherche au fond, et remonte l'eau
De Ta lumière.....

La nuit s'est écrasée
Mon coeur s'est embrasé
Et l'univers s'est rempli
Tu es devenu ma seule patrie.

Kaf Noun.
Tu, seul, es
Le secret, dans la sève de mon sang
Le regret.Quel regret?
Ni après.Ni avant.

25.8.07

Plume



On partage notre silence
Sentiment si dense
Vide d'évidence
Notre récit est pitance

Vous êtes les bienvenus
Conviés au festin
Confiés au destin
Comblés au combien

Ce que l'âme veux transmettre
Le corps ne peut le donner
Sans le façonner en mots
Le réduire en pensées

Lis donc dans l'écrit
Vis donc en l'esprit
Sois son livre
Poisson ivre
Du firmament



En toi



Voici la liste
Ventre
Centre
Entre
Antre
Voilà ta piste

Tout le reste n'est que trop
Ne suis que son "je"
Ne fuis que ton "jeu"
Ce moi qui te nuis
Ta course est depuis
La source de ce puits
De lui
Reluis


24.8.07

Mue



Croyez vous qu'il n'y a que cette vie?
En fait la mort n'est qu'une maladie
Une naissance invisible qui assagie
Un diamant sur une bague qu'elle serti
Pensez vous ne vivre qu'une fois
Vous n'êtes rien
Mais au fait vous êtes quoi?
Vous savez juste que vous êtes
Lorsque vous êtes là
Est-on condamnés à disparaitre?
Savez vous donc où l'on va?
Quand on se dépouille de son corps
Se réveille de son comas
Nous sommes pour ce monde mort
Allez vous croire en ces mots là?
L'âme revêt bien des costumes
Chacun ses pouvoirs
Chacun son vouloir
Nue après sa mue
Porte sa peau posthume




23.8.07


نحوكَ أمشي
نحو المجهول الرائع
أحمل نعشي
بعضاً من حلمٍ ضائع
حبَُّك جذري

حبُّ المعلوم الأوحد
أخلع عمري
أبني من جلدي معبد

ليليَ عشقُ و يدٌ تسألني عن إسمي
كلِّمني قالت يا ولَدي
إنِّي المخلوق بلا رسمِ
من بعضِكَ لا أنشدُ بعضاً
إلّا رؤياك أيا كلِّي
ناسوتي قيدٌ يخنقني
لكنَّك تزهرُ من غلِّي
لن يخرجَ من ليلي الأكحل
إلّا إ شراقٌ و تجلِّي

حرِّيتي


و جاوبت النداء لأنَّ قلبي
على حبٍّ لغيرك مااستقرَّ

أحلتَ الشَّكَّ في لبِّي اشتياقا
لكُنْهِ وجهكَ، والحقِّ المعرَّى

من الأسماء،جاءت تعترينا
فتمكر مكرها خيراً و شرَّا

21.8.07

Trois dans chaque Un


Posséder l'éternel,
L'englober par notre être
Notre quête
Qu'on le sache ou pas...
Notre quête
Perdre l'écume pour gagner l'océan
Remonter vers la source
Notre perte
Qu'on le veuille ou pas...
Notre perte
Et la seule vérité
Notre obscure clareté
Car le noir,et lui seul
Indique la blancheur
Et la lumière ,elle seule
Définit notre erreur
La chose qui d'essence, s'oppose
N'est chose,mais qu'une phrase morose
Dans le livre de la peur
Quel ouvrage d'illusion!
Quelle profonde corrosion!
Nous sommes libres
Comme le sang dans nos veines
A la quête de ce coeur
Qui écrase nos formes
Et guéris nos douleurs.
En attente, dis ma langue
Incapable de parler
Contenir la chaleur
Sous tes ongles, trébuchent les étoiles
Alors fermes les yeux
Ta parure ne trompe que toi-même
Déchires tous les voiles
Tu es nu sous les cieux
Sous ta peau,brillent les gemmes.
Tous nos jeux de nons et de noms
Nous tuent et ne sont que reflet du fond
Sur la peau sans paix
De nos corps moribonds
Oui n'est pas un mot
Et l'amour n'a pas de son.

Arrivé


Séparé de tes yeux
j'acceuille sur mes lèvres, le sel de tes larmes
Et caresse le souvenir de ta face.
Eloigné de tes cieux
je plane sur la terre, sans fumée sans armes
Et pleure des mots sur les pages de tes traces.
Es-tu autre que moi?
Et que suis-je sans toi?
Une couronne sans roi
Une masse sans poids.
Zéro de tout ce qui compte
Infini de tout ce qui est
Sommet de tout ce qui monte
Vérité de mes vérités.
Vers toi, j'avance
De toi, je m'approche
Et qu'ils pèsent leurs panses
Qu'ils creusent leurs poches
De ta lumière ils se privent
moi, je me moque de ce pont
Et ne vois que ta rive.

20.8.07

L'attente



A t'attendre je me résigne
En cette existence qui trépigne

Au départ je renonce
Avant ton mot de semonce

Tu seras le roi qui m'achève
D'un seul mouvement de tes lèvres

Tu seras le bien qui m'emporte
De l'envol l'oiseau qui m'escorte

J'attends amoureux l'heure de ton signal
Dans l'absence et le silence qui me font si mal

Aucun plaisir ne me contente
L'âme à l'abandon tout comme sa tente




Hors de toi



Pellicule de cellule
Traversée par tant d'ondes
Je vibre fébrile
Aux cris de ce monde

Qu'ai je fait pour mériter cela?

Tympan de l'humanité
Nerf conscient du vivant
Âme ballotée
Dans cette violente tempête

Tu as voulu être!



19.8.07

Jeu du vous


Et vous allez, somnolants
Vers la même guillotine
Est-ce l'odeur du sang
Qui attire, vers le sol, vos échines?

Encastrés dans la faim
Dans l'herbe qui s'écrase sous vos dents
Il ne peut être plein
L'être vide des lettres
Avare de son sang.

Je ne pourrai m'habiller de vos soies
Je ne pourrai émettre vos bruits sans voix
Mon chant ruisselle sur la terre
Comme le sang sur la croix
Et je vois.
Sans Moi.

18.8.07

Signes de vie



Ecris

Chaque jour qui passe
Comme une page qui s'est tournée
Au rythme du souffle de l'être inspiré

Ecris

Du fond de ton coeur
Du bout de tes lèvres
Du creux de ta main
Des sommets de l'esprit

Ecris

De tous tes calames signes et signifie
Du fruit de la vigne que tu cultives vivifie

Ecris

Ton histoire par la plante de tes pieds
L'existence est ton livre
Chemine avec liberté

Ecris

Du pinceau de ton corps
Sur le papier de cette vie
De la couleur de ton âme
Encre le manuscrit

Rédige

Vide ton encrier des vertiges
Erige des sentiers ton vestige est entier



17.8.07

Qui est où je suis...



Que peux t on faire hors lui si ce n'est lui

En lui même, même hors de la vie

Fruit qui a poussé, muri et pourri

Je ne suis rien... ce que je suis est un mystère

Les atomes, le souffle et l'âme dont je me sert

Attirés par son amour retenus par sa matière

Perdus dans un corps à l'étroit sur cette terre

Par mes vers... uni à son univers


15.8.07

Gens du Livre


Lis
Dans le livre de toi-même
Sur tes lignes s'étale l'univers.
Lis
Au nom de la main qui te sème
Et qu'importe la langue de tes vers?
Lis,
Par les yeux de ton coeur
Celui qui aime, celui qui pleure.
Lis,
Sans doute, sans peur
Et déclenche dans ton âme, la torpeur.
Lis.
Que ta science, soit lumière.
Que la paix de ton âme, précède ta prière.
Lis.
Et tu sortiras de l'argile
Pour revenir dans le feu.




14.8.07

Rien


Arraché à ma terre
Dépouillé de ce vent qui fait couler mon sang
Puni, par l'absence de ma mer
Par la peur.
Envahi par la mort.
Brisé par la douleur.
En silence, avances.

Emietté par l'Amour
Insaisi par les Hommes
Baptisé à Tripoli
Et crucifié à Rome.
Séparé de Dieu
Haï par les démons
En silence, avances.

Tout ce qui t'a fait
T'a, t'est.
En paix,sèmes le verbe.
En paix, deviens herbe.
Et pousses sur les flancs du néant.
Sur le creux de la vague
Qui noie le géant.
Tu es plus grand.
Il est plus grand.
Gardes l'Invisible devant tes yeux.
Et avances, en silence.