13.11.08

Le disciple

Toi qui nous à fait âme
Toi qui nous à fait vie
Toi qui nous à fait arbre
Toi qui nous à fait fruit
De la chaleur d'un feu ardent
Qui purifie intérieurement
Il fait de mon cœur
Un lieu de recueillement
Pour mon âme
Qu'il libère des tourments

Il a remplacé mon amour
Par un amour plus grand
Si je le quitte je me sent absent
Sans lui je suis mort
Avec lui je suis vivant
Il m'élève je suis son fils
Il m'élève je suis son fil
Il est le tout puissant
Celui qui n'a pas de fin
N'a pas de commencement
Celui qui n'a pas de mort
N'est pas né

14.10.08

Raisonance


Quand l’armée d’amour ravagera la planète

La cruauté demandera aux ténèbres de la cacher

La cupidité prêtera à l’avarice pour payer ses dettes

L’orgueil enfoncera le bout de son nez dans le nombril de la vanité

Le mal souffrira en se tordant de douleur sous ses propres coups

La haine et l’intolérance s’entretueront excitées par la jalousie

La crainte fuira par peur d’être effrayée par cette scène

Le tigre dormira avec la perdrix

31.7.08

Sein, sain, saint


Nourris ton esprit et ton corps
Fruits sains pour t'élever
Fuit les mets gâtés
Qui nuisent à ta sainteté
Ne te laisses pas séduire
Le mal est facilité
De céder à ses pulsions
Pour les anesthésier
Mais guérit les
En guerrier
L'épée à la main
Bras ceint du bouclier
Car elles reviennent
A la charge pour t'achever
N'aie crainte de te tromper
Aie crainte d'estomper
Ton pas vers le salut
Tu ne dois pas trébucher
Bien des pierres
Bien des rochers
Sur le passage
Contourne les
Bien des illusions
Bien des mirages
Sur le chemin
Contourne les
Ta pureté est ton trésors
Fait le bien garder
Car les voleurs
Veulent ta dignité
Tu dois être humble
Car l'orgueilleux
C'est trompé
Abaissé en route
Il viendra à mendier
Jeune pour savoir
Ce qui est vérité
Car parmi ces aliments
Ton âme ne doit pas se tromper
Si on a coupé tes ailes
Alors vas sur tes pieds
Si l'on t'attire vers le bas
Continue à monter
Les poids monterons avec toi
Vers la liberté
Amour et paix
Aliments d'éternité
Lait du seul sein
Que pleure l'humanité



13.5.08

Aura


Ne touchez pas à mon frère
Ornez le d'une protection
Que son chemin soit sincère
Que l'ombre n'effleure sa lumière
Qu'il accomplisse sa mission
Au plus près de la terre
Au plus loin des passions
Sans le voile du mystère
Avec l'Esprit et l'Action




9.3.08

Souffle


Entre la première inspiration
Et la dernière inspiration
Il y a l'être

D'où l'on vient
Où l'on va

Entre l'inspiration
Et l'expiration
Il y a le néant

Entre l'entrée et la sortie
Il y a un équilibre
Qui n'est ni la vie
Ni la mort

Goûtes à la présence
Et à l'absence
Reçoit l'éveil
Et la conscience



28.2.08

"L'un visible".


Tu me décris
Et mes mots les plus fous ne sauront te décrire

Mille fois je renais par ton souffle et je suis
Mille fois je te fuis
Mille je te trouve
Je t'oublie, tu me nourris
Je m'insurge, tu me souris
Et tu ouvres mon coeur à Ton être infini
Chercher ton nom est ignorance
Seules les bouches bées te prononcent
En profonde connaissance
De Ta présente absence
De Ta lumière en quinconce

Révolté sur moi-même dans la quête du néant
Dans l'effort du retour, du féé au féant
Pardonnes ma souffrance, mes contradictions
Pardonnes mes prières, mes plaintes
Je ne suis que par Ta conception
Une créature de crainte
Mais Ton feu entre mes yeux
Me dérobe du Deux
Me maintient en battement
Entre crête et creux

Tu m'écris
Et mes choix les plus vifs ne pourront
Sur l'hélice du temps écrire
Qu'une vague impression
Qu'une vague de pressions.

Une empreinte
Ephémère étreinte.





27.2.08

Tous un.


Ô yeux qui pleurent d'impatience
Vos larmes tissent, d'eau, les reliures de ma science
Votre blanc m'enrobe
Linceul de mon corps à l'Aube

Ô corps affaiblis
Par le poids du non-dit
Du mystère révélé
Votre acier est coulé

N'ayez peur du temps
Cet esclave couronné
Que l'Amour miroitant
Soit votre unique monnaie

La substance est modelé
Pour subir vos regards
La lumière de vos coeurs
Vous guidera dans le noir

N'ayez peur des tyrans
De la faim, de la soif
Appartient l'océan
A qui du vent, se coiffe

Sur les traces de vos pas
Dansera l'univers
Et vos chants un repas
Qui nourrira la terre

Ô âmes de diamant
La liberté est vôtre
Des illusions de pouvoir
Votre force est autre

Votre force est nature
Pure
Volonté sans question
Intellect de passion.

21.2.08

La marmite




Marche
Entre eau et feu
Car sur la ligne médiane
Nul ne s'évapore ou se consume

Va!
Vers ton seul retour
Plonge en toi
La source est là

Là bas
Au delà des sens
Est placée l'essence
Elance toi

Ici
La marmite boue
Et déborde
Tout est désordre




18.2.08

Electrons.


Dans nos atomes nous habitons
Et sans y être, nous y faisons
Dans nos péchés est le pardon
Car Babylone est sur le Sion.

La force est un chemin
Une certitude sans fin
Mais nos visions du rien
Dissimulent le lien.

Le désir est commun
Au moment opportun
Nous volerons en embrun
Sur le vent de l'aucun

Electrons se délectant
D'un détour du néant
Parce que les ailes d'un géant
Ne seraient pas de plumes.

Allumes la chaleur de ton nom
Elu, mais électron.

4.2.08

Yin


Malgré moi, arraché par la terre à la terre
Emporté par les vents de ma quête
Ton visage m'a appris à survivre
De ton vin, jour et nuit, je m'enivre.

Je t'ai vue toute nue
Ce matin là, dans le jardin d'Eden
Avant même que les oiseaux ne viennent

Tu étais magnifique,
comme l'aurore d'une forêt
Avant même que mon coeur ne se crée.

Ton corps était ensoleillé
comme un champs de blé
Avant même que tu ne boives ton thé.

Tu étais, dans le miel
Une saveur essentielle
Avant même qu'on ne m'appelle.

Tu es, seule, celle qui est
Pour l'éternité
Ce qu'un jour elle était.

Ni futur, ni passé
Telle tu fûs, telle Tu es.

Au matin tu renaîs.

20.1.08

A quoi bon



Toi qui te tournes vers ton prochain
Pour y trouver la justification
Consulte donc celui qui
Préside au tribunal de l'univers
Quelque soit ton rang
Aux yeux des règles humaines
Il te donnera ta rétribution
Dans ta poitrine il n'y a qu'un cœur
Saches par qui il bat
Ne sort pas de la pulsation
Elle guide les pas de ceux qui écoute
Pourquoi ne pas ajourner ces affaires
Qui vous tiennent par leur cout
Pour cette gloire gorgée de honte
Quand il sera l'aube d'un grand soir
Vous vous verrez partir
Alors que les vraies oeuvres
Vous ne les avez pas remarqués
A quoi bon avoir été ?
Est ce maintenant que vous comprenez ?
Lorsqu'il est trop tard pour aimer
Que le poisson vous a glissé des mains
Votre papier est brûlé
Imbibé de sang
Comment pourrez vous
Y lire les lignes de votre vie ?

16.1.08

Aveugles


Ne vois-tu donc pas?
Que ton rêve se termine en cauchemar
Ne sais-tu donc pas?
Que sur terre tu n'as nul pouvoir.

13.1.08

Le miroir ombilical


Le nouveau né en entrant
Crie la douleur de sa mère
En sortant vers la matière
Dans une antre en lumière
Il s’étonne de l’oubli
Par le là de l’ici
S’émerveille de la pluie
De la danse des poussières
Il apprend.
Tout est clair.

Il est dit.


Quand commence le désir
D’être fini
Quand commence la folie
De la crainte de mourir
Ne cherches plus l’amour
Ne cherches plus la vie.

Il est dit.

Accouches de toi-même
Vers toi-même
Et tu seras ton espoir
De briser le miroir.
De voir.

Il est dit.

Que les mouettes sont parties, il est dit.