Malgré moi, arraché par la terre à la terre
Emporté par les vents de ma quête
Ton visage m'a appris à survivre
De ton vin, jour et nuit, je m'enivre.
Je t'ai vue toute nue
Ce matin là, dans le jardin d'Eden
Avant même que les oiseaux ne viennent
Tu étais magnifique,
comme l'aurore d'une forêt
Avant même que mon coeur ne se crée.
Ton corps était ensoleillé
comme un champs de blé
Avant même que tu ne boives ton thé.
Tu étais, dans le miel
Une saveur essentielle
Avant même qu'on ne m'appelle.
Tu es, seule, celle qui est
Pour l'éternité
Ce qu'un jour elle était.
Ni futur, ni passé
Telle tu fûs, telle Tu es.
Au matin tu renaîs.
16 commentaires:
Aïe
Wouhou !!!
Ils expriments quoi exactement ces sons?
Approximativement, les cris d'une renaissance à chaque relecture ...
Est-ce que la plume a le droit de partager les renaissances de l'oeil de l'inconnu(e)?
L'inconnue ne laisse de ses renaissances que de pâles ombres insignifiantes. Mais c'est (bien sûr) avec plaisir que la Plume est autorisée à y jeter son oeil ...
"L'inconnue ne laisse de ses renaissances que de pâles ombres insignifiantes"...et l'Amour pour qui a l'oeil ouvert.
Inconnue, tu ne l'es plus.
L'inconnue connue (et reconnue) dit :
Mmmmmmmh, Merci.
Ma Zen
Oui...Et toi?:)
ni Eurydice, ni Ophélie, surtout pas une yin sans yang, mais peut-être ta lectrice:)
J'habite sûrement entre les murs transparents de ce peut-être!
Il y a dans cet encrier deux plumes. Et chacune enclenche son envol personnel.
L'une écrit aussi en arabe.
L'une pointe du doigt le rhéteur menteur.
Et les deux se delectent en musique.
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