20.1.08

A quoi bon



Toi qui te tournes vers ton prochain
Pour y trouver la justification
Consulte donc celui qui
Préside au tribunal de l'univers
Quelque soit ton rang
Aux yeux des règles humaines
Il te donnera ta rétribution
Dans ta poitrine il n'y a qu'un cœur
Saches par qui il bat
Ne sort pas de la pulsation
Elle guide les pas de ceux qui écoute
Pourquoi ne pas ajourner ces affaires
Qui vous tiennent par leur cout
Pour cette gloire gorgée de honte
Quand il sera l'aube d'un grand soir
Vous vous verrez partir
Alors que les vraies oeuvres
Vous ne les avez pas remarqués
A quoi bon avoir été ?
Est ce maintenant que vous comprenez ?
Lorsqu'il est trop tard pour aimer
Que le poisson vous a glissé des mains
Votre papier est brûlé
Imbibé de sang
Comment pourrez vous
Y lire les lignes de votre vie ?

16.1.08

Aveugles


Ne vois-tu donc pas?
Que ton rêve se termine en cauchemar
Ne sais-tu donc pas?
Que sur terre tu n'as nul pouvoir.

13.1.08

Le miroir ombilical


Le nouveau né en entrant
Crie la douleur de sa mère
En sortant vers la matière
Dans une antre en lumière
Il s’étonne de l’oubli
Par le là de l’ici
S’émerveille de la pluie
De la danse des poussières
Il apprend.
Tout est clair.

Il est dit.


Quand commence le désir
D’être fini
Quand commence la folie
De la crainte de mourir
Ne cherches plus l’amour
Ne cherches plus la vie.

Il est dit.

Accouches de toi-même
Vers toi-même
Et tu seras ton espoir
De briser le miroir.
De voir.

Il est dit.

Que les mouettes sont parties, il est dit.