29.10.07

Shounyah.


Avant le premier départ
Il n'y a point de retour
Le Tout est déjà
Et nos choix
Que des vagues
Sur Son lac sans contour

Un rappel
Pour le coeur des mortels
Aux consciences qui prennent la forme du conscient.
Quand le moule se brisera
Un vent de néant vous balaiera
Et celui qui joue au médecin
Sera le patient
Sans remède ni répit
Mais le fou d'aujourd'hui
Avant que la tasse se casse
Comme le thé, se libère
Avant l'été
Comme l'eau, revient à la terre.


28.10.07

Aleph




La vérité prononce chacune de tes gouttes
Y goutent même ceux qui doute
Un chemin et tant de route
Une source pour tous tes fleuves
Qu'il pleuvent s'ils veulent des preuves
Le feu sur leur eau sera l'épreuve
Qu'ils s'émeuvent à ces mots
A défaut qu'ils pleurent
D'un peu de ton Océan
Et sang de ton cœur
L'heure nous attend
Tenté par un leurre
On accouche du Moi
Pour que l'âme meurt
Mais où il n'y a que Toi
L'abeille se voit dans une fleur






21.10.07

Papyrus



A l'oeil de qui voit par ses yeux
Se dérobe la lumière
Et ne touche Dieu
que l'offrant sa peau
au seuil de sa prière

Ne peut être multiple
Ce qui est sans frontières
Et ne naissent les limites
Que du sein, de nos consciences meurtrières.

Ma quête est la science
du lien
Mon chemin mène
jusqu'à la porte du Rien.

"Et tu tournes sans fin"

Mon mouvement est l'ombre de Sa lune
Sur la jungle des formes
Et les formes, des dunes
Qui m'endorment
Mais, la rencontre s'approche
Les formes se dissipent
Et un feu sans fumée embrasent mes trippes

"A quoi tu t'agrippes?"

Au rythme de Son coeur
auquel danse le mien
A la folie des anciens
De ceux qui vivent sans peur
A l'Amour sans sens.
L'objet de ma science.
A l'Amour.
ma sagesse, ma démence.

12.10.07

Shiva



Dans les veines bout le magma
Sève, fleuve ou plasma
C'est l'arbre de vie
Ne l'oublie pas
*
Le souffle anime la rosée et la terre
L'amour brule dans la chaudière
Charbon et diamants
Soleils des nuits
Les électrons
Derviches tourneurs
Fuient le sommeil
*
Transe en danse
Transcendance


Fission. Fusion. Passion


Si tu vis par les mots
Tu vis pour les mots
Ton mouvement devient plat
Tu passes de l'ici au là
Recherche vaine, d'un centre extérieur
En toi la fontaine et nul part ailleurs

Tes racines sont de terre
Et une terre sur tes branches
Tu inspires l'atmosphère
A la sphère de tes hanches
La perche est pesante, mais d'une infinie hauteur
Lacérante est l'attente, qui caresse la douleur

Ma blessure, le temps,
ma consciance de mon jeu
Mais l'ami de mon coeur
a épluché l'instant
je suis Il
Et il est Je.

11.10.07

Lotus



Sur ton visage
Roulent les larmes
Qui arrosent ton sourire
Il nous a pardonné

Matin et soir
Ces deux bras
Etreignent
La terre féconde
Caressant l'enfant
Protégé du ventre

Quant à la naissance
Elle viendra à temps
Délivrer Adam
De l'inconscience