28.2.08

"L'un visible".


Tu me décris
Et mes mots les plus fous ne sauront te décrire

Mille fois je renais par ton souffle et je suis
Mille fois je te fuis
Mille je te trouve
Je t'oublie, tu me nourris
Je m'insurge, tu me souris
Et tu ouvres mon coeur à Ton être infini
Chercher ton nom est ignorance
Seules les bouches bées te prononcent
En profonde connaissance
De Ta présente absence
De Ta lumière en quinconce

Révolté sur moi-même dans la quête du néant
Dans l'effort du retour, du féé au féant
Pardonnes ma souffrance, mes contradictions
Pardonnes mes prières, mes plaintes
Je ne suis que par Ta conception
Une créature de crainte
Mais Ton feu entre mes yeux
Me dérobe du Deux
Me maintient en battement
Entre crête et creux

Tu m'écris
Et mes choix les plus vifs ne pourront
Sur l'hélice du temps écrire
Qu'une vague impression
Qu'une vague de pressions.

Une empreinte
Ephémère étreinte.





2 commentaires:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
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