18.2.08

Electrons.


Dans nos atomes nous habitons
Et sans y être, nous y faisons
Dans nos péchés est le pardon
Car Babylone est sur le Sion.

La force est un chemin
Une certitude sans fin
Mais nos visions du rien
Dissimulent le lien.

Le désir est commun
Au moment opportun
Nous volerons en embrun
Sur le vent de l'aucun

Electrons se délectant
D'un détour du néant
Parce que les ailes d'un géant
Ne seraient pas de plumes.

Allumes la chaleur de ton nom
Elu, mais électron.

1 commentaire:

Anonyme a dit…
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