13.2.07

Le chemin


Le vent souffle dans le vent
Et se lèvent les mots.

Inconnus artisans de ma perdition.

Ma faiblesse ?
Et qui suis-je pour être faible ou fort ?

Instruments de ce temps
Pourri comme le rire
D’un édenté, aveugle du coeur.

Je m’effrite entre mes doigts
Et en pleure de paix.

Tourments d’indifférence
Qui me vident de mes sens
Et nourrissent ma démence.

Rions nerveusement de l’absurde
Habitant nos mouvements et nos choix.

Et marchons, marchons
Avec la seule conviction

De marcher vers l’ailleurs…..


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