22.1.07

Sans nom


Nous ne sommes pas que des noms
Sortis de la bouche de nos parents
Nous sommes des enfants aveugles
Recherchant le sein
Sur une terre défigurée
Dont le visage souriant
Nous regarde de loin
Cherchant à s'élancer
Le corps comme tremplin
Nos âmes s'envolent
Brillant telles des points
Dans la nuit s'effaçant
Laissant place au matin


1 commentaire:

La Bague a dit…

Je suis par la femme jusqu'à demain
J'aime (..)
Quand le jour baisse
Paupière dort et terre s'inverse
Et j'adore l'ombre calme
Le ventre rond ou renaît l'âme
Je suis le sein et le fardeau
Puis au matin d'un jour nouveau
Je m'éveille à nouveau en vie
Et la lumière remercie