30.11.07

La libératrice



Toi le vampire du chateau
Ton empire tue les oiseaux
Endormis couchés dans l'herbe
A l'aurore les orants sont sans verbe
Prisonnières dans ton domaine
Ces familles que tu domines
Du haut de ta haine autaine
Qui descend de la colline
Ton armure géante
Visitée par des morts
A l'allure pédante
Dans l'immonde décors
D'un palais blanc de peur
Un caillou dans le coeur
Le froid de ta terreur
Est le toit de ton erreur
Mais la pluie de chaleur
Détruira ta demeure
Ouvrant toutes les portes
Au bonheur qui m'escorte




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