8.7.07

De ce qui est


Seul, face à la gravité
La face voilée par le poids de mon corps
Dans l'ombre de moi-même
J'avance, hésitant, puis le temps....

Je ne suis, et n'est point ce qui naît
Mon nom n'en est qu'un
Un collier sur la nuque d'un chien
Une parcelle d'un rien.

Habité par la tombe et la main du vizir
Déchiré par le ciel et la terre du désir
Méprisant le devoir, et fuyant le plaisir
Habité par amour, du vouloir d'accomplir.

Blessure sur le front d'un semblant de vivant
Il est autre que le mien, le sang qui danse sur le vent.
Mais Toi, coeur de ce qui est, je suis dans Ton coeur
C'est seulement par Toi que je suis
C'est seulement pour Toi que je suis.


1 commentaire:

ella a dit…

!!! ya mazen c'est trop fort !!!